Je dédicace ce texte à mon pote Pierrot et mon frère Mike.
Hello les mecs, prenez un Coca ou un whisky. Mélangez les deux ou alors pas du tout.
J’ai lu cet article en juillet et j’ai été totalement atterré.
Je ne bois pas d’alcool, mais je passe une très bonne soirée, merci
Je suis un spécimen typique du mec qui aime bien se taper quelques verres en soirée ou au bar. C’est comme ça, les gens le savent et c’est tout.
Cependant, malgré les cuites et les états chelous, je ne pense pas avoir un jour forcé la main à quelqu’un pour qu’il picole avec moi (sinon, traitez-moi de con). Même si, il faut le dire, ce genre de spécimen, non-consommateur d’alcool, est tout de même assez rare.
Respecte le soft, avec un peu de glaçon ?
Quand une personne ne boit pas, je ne vais certainement pas lui casser les couilles jusqu’à ce qu’il cède. Je lui pose la question du pourquoi (parce qu’il faut sacrément être fort pour ne pas céder à la boisson en soirée, soyons clair, c’est une sale manie que trop de monde a, moi en premier) et c’est tout. Il y a toujours une raison valable. Et dans ma vie de joyeux fêtard buveur de bière, j’ai rencontré pas mal de personnes qui avaient décidé de ne pas boire, ou de ne plus boire.
À chaque fois, la raison donnée m’avait fait comprendre à quel point chacun avait sa sensibilité vis à vis de l’alcool. Vraiment, du simple “Parce que je n’aime pas le goût” à “J’ai fait trop de connerie avec ça”, j’ai vu un panel de raisons toutes plus valables les unes que les autres.
Ce qui m’a le plus choqué dans l’article, c’est le fait que certaines de ces personnes se sentent obligées de boire pour “faire plaisir” à leur entourage. Wow, je trouve cela déplacé. Je pourrais placer cette situation dans le “harcèlement”. Est-ce vous vous rendez compte qu’on est dans l’agression la plus simple ici ? Personne ne devrait emmerder quelqu’un jusqu’à ce qu’il picole, c’est débile, ça me désole. Quand vous draguez quelqu’un, si vous vous prenez un stop, vous arrêtez les frais de suite, non ? Si c’est non, vous avez un drôle de problème à régler.
Vous savez, je considère ces lourdeaux comme les types qui passent vous voir en vous disant : “Il paraît que tu tiens bien. Ok, ce soir, je t’allonge”. Ce genre de personnage est désagréable, et en plus, ils se font généralement allonger. Se vanter sur sa capacité à tenir l’alcool est aussi débile et crétin que d’emmerder quelqu’un qui ne veut pas boire.
Personnellement, mon pote Pierrot et mon frangin Mike, je sais qu’ils ne picolent pas. Ou rarement. Quand je sais que, potentiellement, ce qu’on prend pourrait plaire (genre “un shot de Jager” ahah), je leurs propose. Soit ils acceptent, soit ils refusent et ça s’arrête là.
Le vrai souci dans toute l’histoire, c’est l’avancée dans le temps durant ces soirées. En réalité, ce qu’il se passe est simple : tout le monde est généralement relou une fois ivre, c’est un fait. C’est probablement là que les personnes ne buvant pas se font le plus agresser, et cela de manière insistante. Et finissent par craquer, pour qu’on leur foute la paix. Je suppose. C’est dingue.
C’est pour cela qu’il serait bien de lâcher ces personnes magnifiques, ce sont elles qui nous sauvent le cul quand nos comportements alcoolisés dérapent. J’ai toujours vu les “SAM” et autres gentilshommes comme des anges gardiens bienveillants, venus pour faire la teuf, rigoler, discuter, danser, s’amuser mais tout en gardant le caractère responsable et la sobriété que nous sommes infoutus de préserver.
