J’ai laissé tomber les jeux vidéo d’occasion

Dans les années 90, je jouais à la MegaDrive. Puis, plus tard, je suis passé sur la Nintendo 64. J’ai traîné des années avec ma GameBoy, à droite et à gauche.

Quand on a 12 ou 13 ans, c’est un peu compliqué de s’acheter des jeux. Il faut économiser son argent de poche (à condition d’en avoir) ou trouver un moyen de se procurer des jeux. Mais sans les voler, sacripan !

Obviously !

Le marché de l’occasion était florissant à ce moment-là. Il y avait vraiment du choix et, en moyenne, les prix des jeux tournaient autour d’un peu plus de la moitié du prix des jeux neufs !

Les cartouches coûtaient un bras : Entre 500 et 650 francs. Pour les plus jeunes, qui n’auraient connu que l’Euro, un jeu neuf coûtait, environ, entre 76€ et 99€. Et encore, il y a pire : si l’on applique l’inflation (disons entre 1997 et 2015), un jeu de l’époque pourrait coûter approximativement… entre 98€ et 127€ !!!

(Aparté : les vieux, je vous laisse le plaisir de vous amuser avec ça, merci l’INSEE)

C’était le bon temps, fichtre.

Donc, forcément, payer un jeu à 300 francs au lieu de 500, c’était un bon plan. De plus, on pouvait trouver les classiques d’une console à des prix incroyablement bas. Je me souvent que sur la fin de vie de la MegaDrive, il était aisé de trouver Sonic (le premier) à 30 francs.

Avec tout ça, je me suis demandé pourquoi je m’étais désintéressé du marché de l’occasion. Je trouvais ça tellement cool plus jeune. Cool, pratique et économique. Je ne sais même pas à quel niveau il se situe actuellement. C’est dire à quel point je suis déconnecté du sujet.

Il y a plusieurs raisons à mon manque d’engouement.

Je ne joue plus autant qu’avant.

Ma vie a changé depuis mes 12 ans (et c’est rassurant). Entre mes activités professionnelles, ma vie privée et sociale, je ne peux pas passer autant de temps devant ma console. Et encore, je me considère comme privilégié par rapport à d’autres, ma compagne pouvant travailler le week-end ou bosser ses cours, ça me laisse un peu de temps pour jouer.

Globalement, il est impossible de comparer mes temps de jeu actuels et ceux de ma jeunesse. Aujourd’hui, je n’ai pas le temps (ni l’envie) de finir les jeux en une semaine, donc pour la revente rapide, c’est mort. Et de plus, quand je joue à un jeu, je suis capable de rester dessus 1, 2 voire 6 mois, sans problème. Forcément, payer un jeu entre 49,99€ et 59,99€ en neuf, s’il vaut le coup, cela ne me dérange pas, je sais que c’est un investissement.

Allez, le YOLO est complet.

De plus, j’aime garder les jeux. C’était quelque chose que je ne faisais pas forcément durant mon adolescence, question de budget (mais ça, vous l’aviez compris dès mon intro).

Les formats ont évolués

J’adore toujours le format cartouche, et cela est probablement dû à ma jeunesse. La nostalgie frappe à chaque fois que je regarde une vieille cartouche de jeu. Ces objets étaient top. Spécial cacedédi aux jeux MegaDrive, avec les boîtiers solides, SEGA avait bon goût. Franchement, ça avait de la gueule.

Ceci a tout de suite. J’ai fait pas mal de brocante pour le retrogaming, il y a quelques années. Et croyez-moi, trouver un CD sans quelques rayures, c’est difficile, voire impossible. Les formats CD-ROM, GD-ROM, DVD-ROM, c’était top en terme de stockage. Mais absolument nul pour la pérennité. Il suffit d’une personne peu soigneuse, pour pourrir le jeu, parce qu’il restera sur une table basse pendant 2 mois.

Humph humpf, toi-même tu sais.

Humph humpf, toi-même tu sais.

Le prix entre un jeu neuf et un jeu d’occasion

Dans les boutiques spécialisées, la différence de prix n’est généralement pas exceptionnel entre le neuf et l’occasion. Pourquoi vais-je acheter un jeu en occaz s’il est 5€ moins cher que le jeu sous cellophane ? Ces enseignes se gavent comme des enfoirés sur le dos du consommateur. Non merci, peu pour moi.

Je préfère vraiment filer mon cash à Amazon. Parce que le prix des jeux est, généralement, correct et que le service est de qualité.

La démat’, la démat’!

Oui, la dématérialisation a fait évoluer la manière de consommer du jeu vidéo. Avec les soldes (entre Steam, le PSStore, etc.), il est parfois plus intéressant d’acheter un jeu en dématérialisé qu’en physique. Personnellement, j’aime avoir la version physique d’un jeu, c’est un objet, c’est de la collection. Mais avec la démat’, les éditeurs ne font plus d’efforts. Les pochettes restent travaillées (pour la plupart), mais les notices de jeux ont tendance à disparaître… Sauf dans les éditions Collector.

Du coup, sur certaines offres, oui, c’est plus intéressant de rester dans son fauteuil et de profiter d’un tarif préférentiel.

Le online est mon obstacle mental à l’article de jeux en occasion

Oui, l’excuse est un peu bidon mais je n’aime pas trop me dire que le jeux est d’occasion, qu’on a déjà joué en ligne (donc qu’il a été enregistré sur le net) et qu’il va passer sur mon système. Le online, ça me tanne rapidement, alors évitons les problèmes. Parce qu’un code d’inscription ne passe pas, c’est s’énerver pour rien. Surtout si c’était pour économiser 5 voire 10€… C’est con mais c’est comme ça.

Conclusion

Rien, à part ça ?

Oui, enfin, et boire des bières aussi.

Oui, enfin, et boire des bières aussi.

About the Author

Busta Ja
Busta Ja
J'aime beaucoup l'absurde, les chips, le rap et les cloportes. Je suis titulaire d'un doctorat en bière. Areligieux, je milite pour la liberté de parole et la recrudescence du trash. J'observe le monde du haut de rien du tout. Memento Mori.