Les pires comportements constatés en soirée (Partie 2)

J’ai vécu des histoires extra-ordinaires, vraiment. La suite !

PDG d’un site de streaming porno

Ce qui est bien quand les gens sont bourrés, c’est qu’ils ont une tendance à devenir crédules, voire totalement naïfs. Pas vis à vis de leurs congénères, mais quand tu tapes la discussion avec deux types en costume, tout de suite, il y a un côté “sérieux” qui remonte.

Avec Major, nous discutions de tout et de rien, avec deux étudiants très sympathiques, tranquillement. L’ambiance était cool, et ils buvaient nos paroles. Comme nous étions des gentils connards, au moment de parler de nos emplois respectifs, nous avons commencé à nous inventer une vie.

Ha ha ha hu

Ha ha ha hu

Nous avons répondu “Oh, nous sommes co-CEO d’un site de streaming porno. Un gros site, c’est internationalement connu !”

Les jeunots étaient en train d’halluciner. N’importe qui aurait trouvé ça gros, mais là, non. Ils nous demandèrent si l’on pouvait donner le nom du site, nous avons expliqué que notre poste nous interdisait de le dévoiler, nous avions signé une clause de confidentialité. Mais nous confirmons que c’était certain qu’ils en avaient déjà entendu parler. Tout ça était tout à fait improbable, mais ils plongèrent dedans sans sourciller. Ils nous demandèrent même s’il était possible de faire des stages (pas comme acteur, mais comme informaticien. Bande de pervers !).

Une bonne partie de la soirée, nous avons brodé des mythos autour de tout ça. C’était rigolo et pas trop méchant.

 Quand tu dis que tu es PDG d'un site porno et que la personne en face te croit.

Quand tu dis que tu es PDG d’un site porno et que la personne en face te croit.

Le jeune connard de première catégorie

Cette histoire est un peu différente des autres. Un peu plus “hardcore”.

Il était 19h30, peut-être 20h. J’étais en train de boire une bière avec Major au Zep (je vous l’avais dit dans l’épisode 1). Un individu, étudiant, jeune, grand, avec une vilaine trogne à la Donald Trump (surtout les cheveux) rentre et commande, tant bien que mal, une pinte. Le mec était bourré et vient commander une pils. Sauf qu’il était absolument désagréable. Nous étions à côté de lui à ce moment-là, je n’ai pas pu m’empêcher de le vanner, à base d’ironie “Mec, tu prends pas une Rince-Cochon ? Je ne comprends pas. Bravo.”

Mais en moins mignon quand même.

Mais en moins mignon quand même.

Le gars se taille, la soirée continue, nous sirotons nos bières pénard ménard. Soudainement, c’est le bordel dehors, devant la terrasse du bar. Nous attendons et observons. Stéphane, un des videurs, rentre dans le bar et interpelle Major :

“Hey ! On a besoin de toi !”

Major fonce, je bois une gorgée de bière, prêt à intervenir. Vous savez, je ne suis pas du genre à laisser les potes dans la merde en cas d’embrouille. Deux secondes plus tard, j’aperçois Major à la porte :

“Busta ! Busta !”

Ok, c’était le moment. Dehors, c’était n’importe quoi. Des jeunes tapaient dans le vide, dans des autres jeunes, les deux videurs tentaient de les séparer mais ils étaient trop. Les coups fusaient. Des coups de mec ivre, donc une partie dans le vent. C’était beau et triste à la fois…

Ouloulou

Ouloulou

Avec Major, nous aidons à faire le ménage. Les vieux prenaient les types pour les sortir de la bataille. Nous faisons de même. Major se prend un low kick en soulevant un trou du cul, il ne capte pas, le ménage continue. Au bout de quelques minutes, ça se dissipe. Cette fois-ci, c’était parti en vrille.

Après débrief une fois de retour au bar, on a su, rapidement, que c’était un grand blond qui avait débuté l’embrouille et remuer la merde. Le mec du début de l’histoire, le connard. Cela n’a pas duré longtemps. Nous avons terminé nos bières en vitesse et foncé vers le métro pour rattraper l’enfoiré. Peine perdue…

Nous sommes tombés sur quelques débiles qui étaient dans la baston, nous demandons où est cette enflure et nous répondent comme des merdes, ils ne veulent pas le dire, blabla. Je n’aime pas trop le ton employé, je laisse couler deux minutes. Ils ne s’arrêtent pas de faire les caïds, je pète un plomb en leur disant que j’allais prendre leur gueule et éclater leurs dents contre le trottoir, qu’ils ne savaient pas qui j’étais. Bref, un grand classique quand je m’énerve…

Humpf.

Humpf.

Finalement, ils nous disent qu’il s’est lâchement barré dans le métro à République il y a 5 minutes. Tout ça pour pas grand chose. Nous sommes retournés au Zep boire une pinte.

À suivre.

About the Author

Busta Ja
Busta Ja
J'aime beaucoup l'absurde, les chips, le rap et les cloportes. Je suis titulaire d'un doctorat en bière. Areligieux, je milite pour la liberté de parole et la recrudescence du trash. J'observe le monde du haut de rien du tout. Memento Mori.